Alexandre Dratwicki et quelques Bons Baisers de Rome offerts aux lecteurs curieux de découvrir le quotidien des compositeurs pensionnaires à la Villa Médicis entre 1804 et 1914.
Le prix de Rome, qui existait depuis 1666, s’ouvre aux compositeurs en 1803. Une année plus tard, sur les hauteurs du Pincio dans la majestueuse Villa Médicis, le premier pensionnaire s’installe, après un voyage éprouvant et dans des conditions rustiques. Le premier resté inconnu, Albert-Auguste Androt, sera suivi des plus grandes figures musicales romantiques. Hérold, Halévy, Berlioz, Gounod, Bizet, Massenet, Debussy…
Bons Baisers de Rome est un ouvrage vivant et pourtant fort documenté. Alexandre Dratwicki sait en effet raconter. Voici les conditions du trajet de Paris à Rome et la vie quotidienne. Mais aussi les missions du directeur et l’évolution du Règlement de la Villa. Et bien sûr la musique, entre la forme académique imposée et celle délibérément plus libre de musiciens rebelles et contestataires. De quoi distinguer les bons élèves des grandes figures.
Bons Baisers de Rome, c’est le petit monde des compositeurs lauréats du Prix de Rome, installés à l’Académie de France à Rome. C’est la Villa telle qu’on ne l’imagine pas toujours mais qu’on rêve de visiter à nouveau.
« Berlioz rappelle dans ses mémoires que « le palais s’ouvre sur de beaux jardins, dessinés dans le goût de Le Nôtre, comme doivent l’être les jardins de toute honnête académie. Un bois de lauriers et de chênes verts élevés sur une terrasse en fait partie. » Le parc de la Villa s’étend aujourd’hui sur près de huit hectares et a retrouvé en grande partie son ordonnancement du XVIe siècle. »
Bons Baisers de Rome, p. 54 Tweet